LE VIEUX

QUI LISAIT

DES ROMANS D'AMOUR

Lorsque les habitants d'El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt Amazonienne et a une passion pour les romans d'amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée.

Avant de devenir « un vieux qui lisait des romans d'amour », José Antonio Bolivar a traversé déboires et malheurs.
Ce passé, qui encore le hante, a forgé son identité faite d'endurance solitaire et de sensibilité, de connaissance de la forêt amazonienne et de respect passionné pour tout ce qui y vit, des Indiens Shuar aux grands fauves.
Malmené par l'adversité, mais rebondissant sans cesse, ce vieux au cœur intact d'adolescent trouve une sérénité et un moyen d'épancher ses élans sentimentaux dans la découverte des romans d'amour.
Mais cette sérénité durement conquise, se voit menacée par un nouveau défi, avec la découverte de plusieurs cadavres d'hommes blancs dont le meurtre est aussitôt mis sur le compte des Indiens Shuar…

Une adaptation du célèbre conte de Sepúlveda, dans laquelle cet univers de violence et de tendresse, d'immoralité et de principes éthiques, se voit recréé grâce à l'art de la métamorphose en solo d'une comédienne conteuse, protagoniste multiple et protéiforme.

" Le livre est une dénonciation impitoyable de la destruction aveugle, systématique, cruelle et stupide de cette forêt-continent qu'est l'Amazonie et, à travers elle, des équlibres fragiles et vitaux qui lient l'homme et son environnement naturel... "

 

Pierre Lepape - Le Monde

Équipe

Adaptation, conception et jeu : Nadine PEREZ Musicien : Luis Cassorla

Création lumière et régie : Jean-François HAUTIN

Une adaptation du célèbre conte de Luis  Sepúlveda, dans laquelle cet univers de violence et de tendresse, d’immoralité et de principes éthiques, se voit recréé grâce à l’art de la métamorphose d’une comédienne conteuse, protagoniste multiple et protéiforme et Luis Cassorla, musicien qui nous fait voyager dans des mondes magiques.